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Golf National – Centre de la Performance : tendre vers l’excellence…

19 octobre 2020 30

Première étape du Centre de la Performance installé au Golf National, le stade d’entraînement au petit jeu a été inauguré le 14 octobre par Pascal Grizot, futur président de la fédération, et Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, et Jean Garaïalde, le champion emblématique.

Par Claude Granveaud-Vallat.

Depuis plusieurs mois, les joueurs découvraient sur l’Albatros – derrière le départ du 14 – l’évolution des travaux de ce stade d’entraînement au petit jeu. Les trous 6, 7 et 8 de l’Oiselet ont fait les frais de ce projet confié à l’architecte britannique Martin Hawtree. Désormais, sur 5 hectares, ce sont cinq greens – tous différents – qui sont à la disposition de l’élite nationale. Avec deux greens de putting, un plat et très rapide, l’autre très mouvementé, un green de wedging, un green de chipping, un green bordé de bunkers avec différentes qualités de sable, de nombreuses situations de jeu peuvent être appréhendées. Au haut niveau, on sait bien que la différence se fait sur et autour des greens, d’où l’intérêt de cette création envisagée après la Ryder Cup. Un centre d’entraînement unique en Europe, déjà lorgné par les fédérations étrangères, qui va se conjuguer avec celui de Terre Blanche, dans le Var, déjà hôte du Pôle France.


Avec les championnats du monde amateurs (2022) et les Jeux olympiques (2024) en ligne de mire, la ffgolf devait se doter d’une telle structure et donner les moyens à ses élites de progresser sans devoir traverser la planète pour pouvoir optimiser ses entraînements. Sous l’égide la DTN, la gestion de ce centre a été confiée à Edouard Bréchignac mais, en cet automne, la présence de Jean Garaïalde lors de cette inauguration allait susciter l’intérêt des espoirs autour de cet homme qui, du haut de ses 86 ans, demeure le plus beau palmarès du golf français. Entre les selfies avec les jeunes et les questions sur les conditions de jeu d’une autre époque, Jean focalisait les esprits. Plein de bon sens, tout en se félicitant de découvrir ce bel outil, l’ancien champion insistait sur l’essentiel :

Il n’y a plus qu’à attendre quelque temps que tout cela se mette en place et que les pôles prennent possession des lieux, se familiarisent avec les structures. Les joueurs pros pourront également, à certaines conditions, profiter de ces greens. Un seul regret, le grand public – les amateurs du dimanche – ne pourra pas s’exercer sur ce site. Par contre, il aura tout loisir d’applaudir les performances de nos espoirs lors des grands rendez-vous qui attendent le Golf National et le golf français dans les prochaines années.

« La fédération, c’est bien mais ce sont les jeunes qui sont responsables de leur avenir. Ce sont eux qui ont les clubs en mains… ».

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